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1. METTRE FIN À L’ÉLEVAGE INDUSTRIEL INTENSIF, À L’ENFERMEMENT À VIE DES ANIMAUX DANS DES CAGES ET DES HANGARS FERMÉS
Le MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX propose que la France conçoive un modèle intelligent pour sortir les éleveurs/agriculteurs de l’élevage intensif et de la détention des animaux dans des cages et/ou des hangars fermés où ils ne voient jamais le jour. Elle pourrait ensuite le proposer à l’Europe.
Le taux de suicides chez les éleveurs/agriculteurs est ahurissant. L’élevage intensif qui a été le modèle choisi pour nourrir l’humanité après la guerre s’avère un fiasco total, lourd de conséquences humaines, animales et planétaires. Se montrer humain envers les animaux c’est aussi l’être avec les humains.
METTRE FIN AUX PRATIQUES BARBARES
Le gouvernement français a heureusement décidé de mettre fin à ces pratiques : le broyage des poussins mâles vivants et la castration à vif des porcelets. Nous souhaitons que ces pratiques s’arrêtent le plus tôt possible. Elles doivent s’arrêter officiellement en 2024. Pourtant d’ores et déjà les élevages pourraient adopter une technique à base de rayons X qui leur permet de déterminer très tôt, dans l’œuf, le sexe des futurs poussins. Il s’agirait alors de supprimer des œufs et non des poussins. Une aide pourrait être accordée pour cet équipement.
2. RENDRE OBLIGATOIRE LA PERTE DE CONSCIENCE D’UN ANIMAL AVANT SON ÉGORGEMENT
Quelles que soient les raisons d’un égorgement en pleine conscience, extrêmement douloureux, LE MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX demande l’annulation de la dérogation française qui permet d’abattre un animal sans étourdissement préalable.
Certains responsables religieux (volontairement nous ne citerons pas les religions concernées car nous ne voulons pas risquer de les stigmatiser) ont déclaré devant les députés que l’abattage rituel était le meilleur qui soit parce qu’en tranchant le polygone de Willis, (carrefour d’artères très haut placé), le cerveau était très vite privé de sang rendant l’animal inconscient.
Or d’une part il est très difficile, en tranchant la gorge d’un animal, d’atteindre ce carrefour d’artères, d’autre part le cerveau continue d’être irrigué par une artère qui passe dans les vertèbres (qui n’ont pas été tranchées). On a pu observer des agonies d’animaux allant jusqu’à 14 minutes.
Voici un extrait d’un rapport vétérinaire (confidentiel) demandé par le Ministère de
l’Agriculture et publié dans le journal LE POINT :
« L’égorgement est en lui-même douloureux. L’incision active le système nociceptif et provoque une
douleur majeure ; la contraction des muscles de la plaie est très douloureuse; l’invasion du sang dans les poumons provoque une sensation d’étouffement ».
Le bol alimentaire de l’animal peut aussi se déverser en partie dans les poumons, augmentant la souffrance déjà aigüe. En abattage rituel, ni la ligature de l’œsophage, ni la ligature du rectum ne peut s’effectuer. Si la viande halal ou casher est insuffisamment cuite, elle expose à des contaminations aux Escherichia coli (E. coli). 150 catégories d’E.coli existent dont plusieurs sont mortelles. Une partie de la viande des animaux ainsi abattus rejoint le circuit normal, sans qu’un étiquetage spécial le précise.
Dans les deux religions concernées, une taxe s’applique sur chaque kilo de viande, d’environ 10 centimes par kilo, qui permet de financer les deux cultes religieux.
Sachant qu’une partie des responsables de ces deux religions sont ouverts à une évolution de la réglementation dès lors que celle-ci repose sur des constatations scientifiques, nous espérons qu’une solution pourra être vite trouvée.
Obliger le test de la cornée dans tous les modes d’abattage, avant la découpe de l’animal, pour voir si l’animal est encore conscient ou non. On touche l’œil : si l’animal ferme la paupière, c’est qu’il est encore conscient.
Pour vérifier le meilleur traitement possible des animaux dans les abattoirs, confier cette mission à un simple membre du personnel de l’abattoir, comme l’exige la réglementation, gêne l’évaluation. Il est préférable de confier cette mission à quelqu’un d’extérieur à l’abattoir, formé, par exemple à un responsable d’une association de protection animale proche.
Beaucoup de personnes ne réalisent pas que manger du veau ou de l’agneau ou porter leur cuir, c’est sacrifier de tout jeunes animaux au bout de quelques jours de vie, après les avoir arrachés à leur mère. Le journaliste Franz-Oliver GISBERG disait lors d’une interview : « je ne mange pas les enfants des animaux ». LE MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX propose que ces jeunes animaux restent avec leur mère jusqu’à l’âge adulte pour pouvoir ainsi profiter un peu de leur vie, sans toutefois qu’ils soient élevés dans l’univers concentrationnaire de l’élevage industriel.
LE MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX prône l’interdiction de tuer une femelle gestante, prête à mettre bas son petit.
LE MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX demande la formation obligatoire, officielle, des employés d’abattoirs avant qu’ils commencent à travailler au poste d’abattage.
3. RENDRE OBLIGATOIRE DES CAMÉRAS AUX POSTES D’ABATTAGE DANS TOUS LES ABATTOIRS
Nous demandons la présence obligatoire de caméras de surveillance dans les abattoirs, accessibles aux associations de protection animale spécialisées et agrées par le futur Ministère à la Condition Animale.
4. INTERDIRE LES TRANSPORTS LONGS ET LES EXPORTATIONS D’ANIMAUX VIVANTS
Les animaux qui sont vendus aux pays du Moyen Orient par la France, par exemple, peuvent voyager pendant plusieurs jours en pleine canicule. Ils seront égorgés conscients à leur arrivée. Même si cela coûte plus cher, pourquoi ne pas livrer des carcasses congelées aux clients étrangers ?
5. ARRÊTER LA PRODUCTION, LA COMMERCIALISATION ET LA CONSOMMATION DE FOIE GRAS
Le foie gras est un foie malade de canard ou d’oie généré par le gavage. Celui-ci est le plus souvent très douloureux. A ce titre, la production et la commercialisation de foie gras est interdite dans plusieurs pays, notamment au Danemark, au Royaume-Uni et en Australie. New York l’a également interdit à partir de 2022.
Notons que les élevages concentrationnaires de canards et d’oies favorisent les épidémies et dégagent de fortes odeurs, souvent nauséabondes, pour les habitants à proximité.
7/ INTERDIRE L’IMPORTATION DE LAINE ANGORA PROVENANT DE LAPINS AUX POILS ARRACHÉS À VIF
L’arrachage à vif des poils de lapins angora est extrêmement douloureux. Cette pratique, dans plusieurs pays d’Asie, a lieu dans le but de récupérer des poils les plus longs possibles.
La répétition de ces arrachages augmente à chaque fois la douleur du lapin, à tel point que l’on peut entendre le lapin crier ! On n’entend très rarement un lapin crier. Ses cris montrent à quel point il souffre ! C’est comme si on nous arrachait vos cheveux totalement et que l’on recommence sans cesse à chaque repousse. Il est prouvé scientifiquement qu’une douleur augmente considérablement chaque fois qu’elle est répétée.
6. METTRE EN PLACE DES FORMATIONS GRATUITES, OBLIGATOIRES, CONCERNANT LES PROFESSIONNELS, PÊCHEURS ET CUISINIERS, POUR DONNER LA MORT AUX ANIMAUX AVEC UN MINIMUM DE SOUFFRANCES
Les scientifiques ont apporté la preuve que ces animaux aquatiques souffrent. Lynn SNEDDON l’a démontré avec les poissons. Aussi LE MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX demande :
- l’entrée des animaux sauvages aquatiques dans la réglementation qui punit les sévices graves exercés sur les animaux
- l’interdiction d’actes entraînant de grandes souffrances comme celui d’arracher à vif les organes sexuels de l’écrevisse
- la création d’un crédit d’impôt pour permettre aux pêcheurs et aux cuisiniers de s’équiper avec un matériel de mise à mort rapide pour les poissons, crustacés et invertébrés, générant un minimum de souffrances
- l’obligation d’équiper les filets de pêche d’un appareil produisant des ultrasons qui font fuir les dauphins et autres mammifères marins de façon à ce qu’ils ne viennent pas se prendre dans les mailles du filet
-l’interdiction de la pêche électrique au fond des mers.
ANIMAUX D’HABILLEMENT (LAINE, CUIR, FOURRURE) ET DE DÉCORATION (CUIR)
Les animaux servant à l’habillement peuvent beaucoup souffrir. Aussi nous demandons :
- le contrôle des tontes de moutons pour leur laine, en tenant compte des bonnes périodes pour les pratiquer et des bonnes pratiques pour le faire. Concernant les tontes brutales de la laine de moutons venant de l’étranger, nous demandons que leurs exportations soient refusé
8. INTERDIRE L’IMPORTATION, LA COMMERCIALISATION ET LA DÉTENTION DE FOURRURE NATURELLE
LE MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX demande :
- l’interdiction des élevages en France pour la fourrure naturelle (il en reste très peu après la crise de la Covid 19
- l’interdiction des importations de fourrures naturelles obtenues par « arrachage de la peau à vif » des animaux comme sur la photo ci-dess
Chien viverrin avant:
Chien viverrin après – photo Marc RISI:
Dans la nouvelle organisation de l’État, des équipes d’inspecteurs de l’Office Français de la Condition Animale pourraient partir en mission pour vérifier les conditions de traitements des animaux en relation avec nos importations.
En cas d’inspections refusées par le pays exportateur ou ne répondant pas à nos critères de respect élémentaire des animaux, la France renoncerait à ces importations.
9. METTRE EN PLACE UN ENSEIGNEMENT LIBRE POUR APPRENDRE À MANGER VÉGÉTAL ÉQUILIBRÉ
L’élevage industriel qui produit de façon importante la viande est la troisième source de dérèglement climatique. La viande est aussi à l’origine de nombreuses maladies et les animaux souffrent de n’être que des marchandises. Alors enseigner les bases d’une alimentation végétale équilibrée, sur des fondements scientifiques, serait la solution à beaucoup de problèmes dans notre société. Cet enseignement contribuerait aussi à enrichir le patrimoine de notre culture culinaire.
10. ACCORDER DES AIDES AUX AGRICULTEURS ET AUX ÉLEVEURS POUR SE CONVERTIR AU VÉGÉTAL BIO
Pour aider les éleveurs à se reconvertir dans l’alimentation végétale bio et les entrepreneurs à se lancer dans la fabrication et la commercialisation de produits végans : fourrures synthétiques, chaussures véganes, maroquinerie en cuir synthétique ou végétal, LE MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX propose que l’État leur accorde des aides. Cela se produirait dans le cadre de la transition écologique.
Les textes qui régissent la restauration collective évoluent. LE MOUVEMENT POUR LES ANIMAUX souhaite qu’ils fassent de plus en plus de place à des repas végétaliens équilibrés, selon des critères scientifiques.